Chapitre 2 : Le commencement.

 

                                            « Tout avait bien commencé, des heures de cours des plus barbants, tout ce qui est de plus normal. L’histoire-géo venait de commencer, on parlait des Etats-Unis, bien sur personne n’écoutait le professeur, mais il faisait comme si on écoutait bien sagement. Les discussions allaient bon train, et moi dans tout ce brouhaha essayait de comprendre ma voisine qui me parlait de sa nouvelle coiffure ou bien de sa manucure, à moins que se soit de son petit copain, mais qu’importe ce n’est pas très important… Une journée basique qui me paraissait chiante mais qui maintenant me manque tellement. C’est à ce moment là qu’un cri  vous glacer le sang a explosé dans l’air, c’était tout proche, tellement proche. Le silence se fit oppressant, quand tout un coup, quelqu’un se mit à frapper sur la porte. Le prof se dirigea vers la porte. A peine mit il la main sur la clache que la porte s’ouvrit en catastrophe, une femme tomba par terre le bras en sang avec un homme sur elle qui essayait de la mordre. Le prof essaya d’enlever l’agresseur de cette femme, il n’aurait pas du car il se fit mordre à la gorge, c’était horrible… l’artère avait du être touchée car une fontaine de sang sortait de son cou, le prof s’écroula à son tour, essayant d’arrêter l’hémorragie mais en un instant il fut refroidit. La femme hurla à s’en décrocher la mâchoire, comme plusieurs élèves de la classe, il y a même deux ou trois filles qui tombèrent dans les pommes, j’en mener pas large non plus j’étais blanc comme un linge,  l’agresseur rigolait devant le massacre qu’il venait de faire  mais il reprit vite son sérieux et se pourlécha en pensant à ses prochaines victimes, nous. Cela c’est passé en moins de vingt secondes, l’homme qui avait mordu notre prof se releva et se dirigea vers la table la plus proche, c’était la table de Victoria et de Aube. Il fallait réagir, ma main rencontra un compas et une paire de ciseaux, je pris les deux, me leva, sauta par dessus ma table et fonça directement vers cet homme. Les lames des ciseaux s’enfonça dans la poitrine et trouva le cœur mais l’homme continuer à rester debout et à avancer. Mon compas se fraya un chemin dans le globe oculaire droit et ensuite dans le cerveau, il s’écroula mort pour de bon. La femme qui perdait de plus en plus de sang vit le meurtre que j’avais commis, hurla encore une fois et courut pour fuir. Le prof se releva, mais le sang c’était arrêté de couler, c’était des plus étranges, une plaie béante au coup qui ne saignait pas était quelque chose de surnaturel. Il s’avança de la même façon que l’homme, et c’est là que j’ai comprit qu’il y avait un problème. Je repris mes ciseaux et le planta directement dans le front du prof. Tous les élèves m’ont regardé avec de la peur au fond des yeux. Mes mains tremblaient, elles étaient poisseuses de sang de mon professeur d’histoire et de l’homme que j’avais tué en premier. Mon regard se porta sur chacun de mes camarades et je vis une terreur sourde se reprendre en chacun d’eux et pis je vis par la fenêtre des hélicos de la gendarmerie et des hélicos de combat de l’armée passaient en rase motte. Je courus vers la fenêtre, et c’est là que je vis des dizaines d’humains aux vêtements ensanglantés marchaient vers les quatre autres bâtiments scolaires. Le notre on voyait se masser plusieurs de ses monstres. Je pensais que le pire allait bientôt arriver, et c’est bien ce qui c’est passé.

Tout le monde était à la fenêtre, la panique se propageant de secondes en secondes. Personne ne bougeait, les uns apeurés, d’autres attendant un signe. Pour moi il fallait bouger, je pris Wellan à part, et lui dit qu’il fallait sortir, il était d’accord avec moi, c’est lui le chef du groupe maintenant, il sait parler et encourager les gens, moi je n’étais qu’un solitaire. On commença à s’organiser, lui il parlait aux gens et moi pendant ce temps je sortis avec mes ciseaux pour voir si la voie était libre. A notre étage il n’y avait personne, par contre à celui d’en-dessous il y avait du sang partout, plein de ses choses mortes et qui pourtant bougeait. Je me mis à fermer les portes coupe-feux tout en pensant au fait qu’on est rien entendu. Les portes coupe-feux fermés, je descendis au  rez-de-chaussée et compris qu’on ne pourrait pas passer par là, les morts étaient tous là. Je remontai rejoindre ma classe et expliqua à Wellan ce que je venais de voir et lui expliqua le plan que je venais de mettre au point. L’idée était simple, comme dans les films, une personne passait par derrière et faisait l’appât pour que les autres s’enfuient. Bien sur ça comportait des risques mais sur le coup c’était la meilleure chose à faire. Le seul point faible de cette idée était qu’il fallait un volontaire et que plus on attendait et plus le risque de ne plus pouvoir s’évader s’approchait. Prenant mon courage à deux mains, je me portais volontaire… La pire erreur de ma vie. Nous sommes tous descendus au rez-de-chaussée, on était tous armés de ciseaux et de compas, il me semble même avoir vu un cutter. Nous avons tué toutes ces choses qui gênaient, enfin quand je dis nous c’est surtout moi et Wellan. Ensuite, je me suis dirigé vers une salle qui donnait vers l’arrière du bâtiment, ouvrit une fenêtre et l’escalada. J’étais dehors, mes mains serrant très fort mes ciseaux et mon compas, je pris une inspiration et je sentis tout mon corps trembler de peur… »

Pendant plusieurs minutes on attendait plus aucun son sortir du magnéto. L’homme assit derrière son bureau esquissa un sourire, pour lui le jeune homme qui parlait était fait d’une trempe fait d’acier le plus dur, il venait de le prouver en allant au mépris de sa vie servir d’appât pour secourir ses camarades de classe, il pourrait faire un sacré soldat, voire avec sa mutation génétique devenir un hyper soldat. Il alluma un autre cigare et dans la flamme vacillante on put voir une plaque agrafé sur sa poitrine avec un mot gravé dessus : Colonel J. Dickson.  Le jeune homme repris enfin la parole :

« Je vous dis cela pour bien me faire comprendre, je ne suis pas un héros sans peur qui sauve la vie de gens parce que c’est ses convictions. Non je suis tout sauf un héros, je suis un assassin et aussi un monstre… Mais reprenons l’histoire où je l’ai laissé, je me suis mis à contourner le bâtiment le plus loin possible de la porte. J’avais la mort dans la peau, je sentais en moi les dernières minutes de ma vie mais j’ai continué, oh oui ! J’ai continué. A la fin du contournement je me retrouvais en face de ces satanés monstres, ils ne m’avaient pas vu, et comment faire pour attirer l’attention ? Facile, j’ai mis mon compas dans la poche,  je me suis abaissé et pris un bâton qui trainait parterre, mon pied gauche devant le droit, le bâton dans ma main droite et prenant bien appui sur toute ma jambe gauche mon bras fit un arc de cercle, à l’apogée de l’arc ma main lâcha prise sur le bâton et partit en direction des créatures, la chance devait être de mon coté à ce moment là car le bâton toucha la tête de l’un des morts. Je parle de chance mains je devrai plutôt parler de malchance car au moment où le cadavre se retourna, il me vit et emmenant ses potes, ils commencèrent à courir vers moi suivit par trois autres, ils étaient différent, je ne sais pas comment l’expliquer eux ils n’avaient aucune blessure, et ils portaient des couteaux au métal terni. Je ne me fis pas prier pour m’enfuir, de toute façon je n’aurai pas pu attendre la venue de ces monstres, je courus dans le sens opposé, mais c’était une perte de temps. Je venais de faire une dizaine de pas que j’entendais déjà des pas qui était juste derrière moi, dans un même mouvement je sortis mes ciseaux et me retourna pour l’enfoncer dans un crane. Je sentis mes ciseaux explosés en mille morceaux dans le cerveau du mec que je venais de tuer, les laissant là, je pris les deux couteaux qu’il tenait en main. Mon regard rencontra les deux restants qui me pourchassaient et je vis qu’eux même étaient suivit par d’autres créatures, je me remis à courir, plus rapidement que d’habitude. Je courais vers la cantine qui était loin à droite du bâtiment où nous étions , mais avant que je ne dépasse un autre bâtiment, je sentis qu’on m’avait attrapé mes cheveux et qu’on me mordait le bras. Je me suis débattu, j’ai même réussi à tuer mes deux agresseurs grâce aux couteaux. Me sentant vidé de mes forces comme de mon sang je me réfugiais dans la cantine, il n’y avait personne de vivant ou de mort. Je me mis derrière le distributeur de plateaux et me mis parterre. J’entendais les monstres tapaient aux carreaux, mais je ne faisais plus attention, ma mort était inéluctable et je voulais en finir, ma main se referma sur le couteau je voulais l’enfoncer profondément dans ma poitrine.

Pendant que je me faisais encercler de toutes parts, les autres en avaient profité pour sortir par la grande porte car ils n’avaient plus rien à craindre de mes compagnons de mort : les zombies. En sortant du lycée, une vision apocalyptique tomba sur le groupe car les voitures étaient tous à l’arrêt sur la route, les conducteurs étaient tous partis ou bien était debout entrain d’arracher les restes des cadavres qu’ils venaient juste de tuer, on pouvait voir à certains endroit des os complètements nettoyés de leurs chairs. Mes camarades de classe allèrent vers le stade de foot qui n’était pas loin en pensant être en sécurité. L’une des plus grosses erreurs qu’ils ont commises.

Moi, je n’ai pas pu me donner la mort car mon instinct de survie ne put se résoudre à s’avouer vaincu ou peut-être étais ce du à ma lâcheté et à ma peur de la mort. Je sentis en moi la chaleur montait, j’étais entrain de bruler intérieurement, j’avais l’impression que de l’acide était entrain de circuler dans mon sang. Et tout un coup, le ressentit de la chaleur s’en alla comme elle était venue, mais quand ma main toucha mon bras je sentis encore la chaleur à travers ma paume, et c’était comme ça pour tout mon corps. Ce n’était pas les seuls changements que je sentis en moi, car ma morsure sur le bras commençait déjà à cicatriser, comme si je n’avais jamais été blessé. Et je ressentais en moi la présence de tous les cadavres ambulants ou plutôt la chose qui maintenait les cadavres en vie, et aussi une envie irrésistible de manger. J’avais compris que je n’étais plus le même mais je voulais toujours croire que je n’étais pas un des leurs… Bien sur on ne peut pas changer la vérité, mais à ce moment là je me suis fait une foutu promesse… Celle de protéger le maximum de mes camarades de classe. Et je ne pensais pas que ça serait un putain de foutu bouleau à la con, mourir aurait été mieux car ce qui m’attendais aller être pire que la mort.

Guérissant totalement, je me suis mis à arpenter les cuisines et pris tous les couteaux que je pus prendre sur moi, et pendant ma fouille je vis des sacs et les prirent pour le remplis encore plus d’ustensiles qui pourrait servir et aussi de nombreuses miches de pain. Prenant mes provisions avec moi, je courus vers une fenêtre et explosa le verre, me réceptionnant je me mis à courir vers l’endroit où j’avais quitté mes camarades car je savais mais je ne sais comment que mon prof de sport était là transformé en zombie. En arrivant je pensais me battre contre lui mais au début il me regardait sans broncher, c’est au moment où j’essayais de prendre ses clés qu’il commença à m’agresser mais ses gestes étaient lent, trop lent. Je me suis même amusé à éviter quelques uns de ses coups mais le temps pressait et je lui mis directement et sans détour mes deux couteaux dans ses deux tempes. Prenant bien soin de lui prendre ses clés je partis vers le stade. En arrivant, je vis les autres se faire attaquer et j’étais le seul armé décemment, je me mis à courir mais je ne ressentais aucune fatigue dans mes jambes, et je dépassais largement mes meilleures pointes de vitesse. Mon premier adversaire fut mort en une seconde et ça sans ralentir, mon second adversaire fut légèrement plus coriace car il m’avait vu mais je lui enfonçai une lame dans sa gorge en remontant vers son cerveau. Les derniers furent anéantis par les autres, mais on venait de perdre Laetitia, Farid, Kiba. Nous avons du les tuer aussi car on avait compris que les morsures étaient la cause de ses phénomènes… Je pourrais dire bien sur que mes camarades morts me rendaient triste, mais je vous dois la vérité je ne ressentis aucune tristesse, aucun regret pour eux, je me suis écarté du groupe pour garder pour moi ce manque de chagrin. Nous n’avons pas pu les enterrer donc après une brève prière pour le salut de leurs âmes, nous sommes partis vers le local où tout le matériel sportif était rangé. Les battes de Base Ball, les piquets en plastiques furent pris, car c’était des armes mortelles si on avait envie de meurtre. Et si on mettait un couteau bien attaché sur un piquet ça pouvait servir de lance, mais ils nous manquaient de la corde pour les attacher, et la nourriture ne serait pas suffisante pour pouvoir survivre. A l’unanimité, sauf moi, ont voté pour aller dans les magasins pour prendre le matériel qui nous permettrait de survivre pour pouvoir aller rejoindre nos parents. Bien sur vous comprenez mon abstention car je faisais partie des zombies et plus de l’humanité, je ne voulais pas terrifier mes parents en me voyant arriver. Mais bien sur personne ne savait encore ce qui mettait arriver, en même temps ils étaient trop occupés par leurs propres sécurités qu’ils avaient rien à foutre de ce qui m’était arrivé.

Mais laissons les sentiments pour les faibles et les humains…. J’oublie presque mes souvenirs et mes sentiments envers mes camardes de classes… Vous vous demandez pourquoi je vous parle de ça ? Sur ce qui m’est arrivé avant que je déserte mon groupe, je n’en ai aucune idée mais ça fait du bien d’en parler, mais revenons à mon récit de ma lamentable tentative pour jouer l’humain.

Nous avons pris des voitures qui étaient en début de file, ils n’étaient pas trop coincés et surtout était facile à manœuvrer, nous avons pris la direction vers une zone commerciale qui n’était pas trop loin, où on pouvait trouver des magasins de sport pour nous équiper et des magasins où on pouvait trouver de la nourriture. Quand nous sommes arrivés, on s’est séparé en deux groupes, le premier qui était commandés par moi devait prendre le matériel et le second commandé par Wellan.

Je vais vous parler de mon groupe en premier car l’autre n’a rien fait de spécial mais sans eux on aurait pu facilement mourir, sauf moi. J’ai séparé mon groupe en petite unité qui avait leurs propres objectifs, nous n’étions que dix donc on devait être efficace pour aller rapidement. Donc nous avions fait une liste, dont je fais vous faire un rapide topo :

Tente, sac de couchage (personne n’a comprit pourquoi je demandais ça mais bien sur j’ai pensé que quand les zombies allaient attaquer les maisons et à ce moment là il aurait fallu fuir dans la nature), du fil de nylon, des arcs avec leurs flèches et ses carquois, des vêtements chauds et pour la pluie, des sabres en bois et de long bâton en bois, des gourdes d’eau, des lampes torches, des pelles, des protèges genoux et coudes…

Tout fut rassembler en moins de trente minutes, qui était trop à mon gout car je sentais une menace arriver, cette menace était très importante, comme une tornade qui allait traverser un bidonville, les dégâts auraient pu être immense. Mais heureusement pour nous, j’avais senti la menace et l’autre groupe allait revenir pour soutenir mon groupe.

J’avais prétexté une envie de faire un tour pour vérifier les alentours. On m’avait donné un sabre en bois, c’était bien mieux que mes couteaux niveau porté mais difficile pour un simple mortel de fendre et de détruire le cerveau. En sortant du magasin, je me mis à courir le plus rapidement possible vers une colline, et en étant au sommet ce que je vis me glaça le sang. Pas moins de cinquante zombies tentaient de monter la colline. Pour moi le choix était clair, un zombie tuant d’autres zombies, ce fut un véritable carnage, un bain de sang que même le plus sanguinaire des assassins n’aurait pu produire. Ma main tenant fermement le sabre, je fis des moulinets, des coups les plus puissants possibles, et je perdis de gros morceaux de chairs au niveau des bras et des jambes mais qui cicatrisèrent rapidement si bien qu’à la fin du combat je n’avais plus aucune blessure mais des vêtements en lambeaux. J’avais un problème, comment faire pour expliquer mes vêtements déchirés par les morsures. Ma réflexion ne dura pas plus de quelques secondes, car en face de moi, il y avait un magasin de vêtements. Après avoir enfilé de nouveaux vêtements, je me dirigeai vers le magasin de sport et c’est là que je vis que je venais de louper la plupart des zombies et surtout je venais de louper la bataille. Des rangées de zombies étaient parterre mort, la tête complètement explosée avec des morceaux de cervelle éclaboussant le sol. En m’approchant je vis Wellan venir vers moi, il était énervé. Quand il fut sur moi, il cria sur mon irresponsabilité en laissant mon groupe seul et que j’avais la charge de mes compagnons de route, heuresement ils n’avaient pas été mordu par ces foutus choses. Je lui laissai le temps de décharger toute sa frustration sur moi, et quand il eut fini, sans même lui adresser la parole, je me remis en route vers le magasin et quand je fus enfin seul dans un rayon, je me mis assis et prenant ma tête dans mes mains je réfléchis à mes agissements sur ce qui venait de se passer car j’avais cru agir pour le mieux et pourtant tout était parti de travers. C’est à ce moment là que j’aurais deviné que je ne serai jamais à ma place dans ce groupe car mes pensées n’étaient pas compatibles avec eux, ils pensaient pouvoir rentrer chez eux et moi je pensais à m’enfuir car je n’avais plus aucune attache humaine qui pouvait me retenir, et le pire c’est que j’adorais ce sentiment qui m’étreignait, de pouvoir massacrer encore et encore sans aucune discontinuité et plus personne ne pourrait me dire ce que je faisais était bien ou mal, car ma morale ou bien celle des autres étaient pour moi morte en même temps que moi. Je n’avais plus aucune existence et ma seule raison de vivre était de tenir ma promesse.

J’entendis une personne arriver et se poser à coté de moi, c’était Victoria. Elle posa sa tête sur mon épaule et on resta ainsi pendant plusieurs minutes, au bout d’un moment elle se mit à parler :

« Tu sais Wellan s’en veut de t’avoir parlé ainsi, surtout depuis qu’il sait que tu en as tué à toi tout seul plusieurs dizaines, il pensait au début que tu avais fui mais je savais que tu n’étais pas un lâche et que nous pouvons te faire confiance…

- Tu ne devrais pas me faire confiance car…, j’avais pris ma décision et  après un long soupir, Je suis l’un d’eux, quand j’ai joué l’appât, je me suis fait coincer par plusieurs de ses choses et à la fin il y en a un qui a réussi à m’arracher un sacré morceau de peau. »

Et pour lui prouver que je n’étais plus humain, je pris mon couteau et me taillada mon bras gauche et comme par magie, ma blessure disparue. Victoria me regarda d’un air surpris et apeurés, mais elle resta à coté de moi, tétanisée. Je pris sa main pour la réconforter pendant quelques secondes et je me suis levé pour plus qu’elle me touche car j’étais un monstre et les monstres n’ont pas le droit à la pitié des gens.

La journée approchait de son terme quand Wellan décida qu’il était temps de partir rejoindre les parents. Bien sur pour moi le chemin était tout indiqué je devais fuir le plus loin possible de mes parents et de garder en sécurité tous les membres du groupe. Ne pouvant plus se servir des voitures, nous primes des vélos tous terrains. Mais la fatigue monta rapidement donc on installa nos tentes, qu’on avait mises dans des sacs, dans un champ. Je pris le premier tour de garde et c’est d’ailleurs là que j’ai ressenti que la fatigue m’était étranger. Pourquoi ? Je ne pus répondre à cette question mais je fis profiter de ma nouvelle malédiction au groupe pour qu’ils puissent se reposer. Cette nuit fut assez calme, à part deux ou trois zombies qui apparurent vers minuit mais c’était zombies assez facile à tuer, après leurs avoir explosés la tête je les ai déplacé pour que les autres ne puisent les voir.

Le soleil commençait à se lever quand Victoria se réveilla, elle me vit et chercha à me parler mais je me mis à courir le plus loin possible d’elle car si je la laissée approcher de moi je sentirais la différence entre elle, l’humaine et moi le monstre. Et franchement je ne suis pas assez naïve pour croire en une histoire comme la belle et la bête, je vois plus une relation genre un monstre dans une cage se faisant mater parce qu’il est différent des autres et que des foutus curieux avaient envie de voir la bête. Je ne pouvais pas supporter ce genre de pensée qui pourtant venait de moi. Je mettais enfuis comme un lâche. Un lâche doublé d’un meurtrier mais cela viendra plus tard dans l’histoire (dans l’enregistrement on sentait l’amertume d’un homme qui avait vu les pires malheurs du monde et ses désillusions, mais il avait réussi à tenir, la preuve il témoignait dans cet enregistrement.)

Quand tout le monde fut réveillé, le groupe se disloqua en petite unité pour partir chacun de son coté, personne ne se demanda où j’étais parti, c’est l’une de mes particularités je passe inaperçu, personne ne pense à moi quand c’est comme ça, et personne ne me connait vraiment, c’est ce qui m’a permis de toujours protéger le groupe tout en restant caché, il devait savoir inconsciemment que j’étais là mais seulement inconsciemment car pour eux j’étais comme mort, vous vous demandez pourquoi je ne suis pas rester avec le groupe jusqu’au bout ? Je vais vous le dire, quand tout le monde eut  repris la route avec leurs vélos, je me suis mis à courir aussi rapidement que je le pouvais, c'est-à-dire bien plus rapide qu’eux, je me suis d’abord arrêté dans ma rue, là où j’habitais, mon quartier était bien protégé, des épaves de voitures, des pneus, des meubles, et pleins d’autres choses bloquaient la rue pour empêcher les morts de venir dans la rue faire un vrai carnage . Mes parents étaient sur une voiture, pour monter la garde, d’autres personnes derrières eux se préparer pour une expédition pour trouver de la nourriture car ils avaient des sacs vides et disaient au revoir à leurs familles. Ils étaient bien organisés, le seul problème est que ma mère a du me voir ou à du pressentir ma présence car elle fixait l’endroit où j’étais caché, c’était un abri de bus et j’étais invisible à leurs yeux. Elle avait pourtant les larmes aux yeux, mon père a du comprendre aussi car il prit ma mère dans ses bras et se tourna vers l’abri, appelé ça instinct des parents sur leurs progénitures ou comme vous vous voulez mais moi je dis qu’ils m’ont repéré et qu’en voyant leurs pleurs j’ai compris où était ma place, les humains devaient vivre dans la lumière, moi je devais être l’ombre qui neutralise les ténèbres, j’étais devenu l’arme de la lumière pour battre les hordes pourrissants qui déferlaient comme la pire des plaies que l’humain a du combattre. Je n’ai pas demandé à être le bras vengeur de cette lumière mais la destinée en a voulu autrement. Même si je me détestais, je ne pouvais pas ignorer mon devoir envers la race humaine, et si je dois mourir en accomplissant la tache qui m’incombait cela lavera tous mes crimes.

Avec ses idées en tête, je me remis à courir vers les endroits où habiter mes camarades, et là j’ai fait une chose qui m’a valu la rancune de Wellan et des autres. J’étais arrivé pour certain trop tard bouffé par leurs parents mais pour d’autres j’étais arrivé avant eux et j’ai tué les parents contaminaient. Bien sur personne au début aurait pensé à me soupçonnait. Ceux à qui j’ai tué les parents ont d’abord été déboussolé, c’est normal leurs parents ont été décapité sauvagement, j’ai réduit leurs tête en charpie on aurait pu en faire une sauce bolognaise (on entendit un rire, surement celui de l’adolescent). Ils ne bougeaient plus de leurs places, j’ai du me montrer et les guider vers les autres pour qu’ils puissent de nouveau se réunir pour former un groupe unit dans la tourmente que j’ai du créer pour qu’ils survivent. Tout commença assez bien, jusqu’au moment où j’ai été cherché Wellan, Scott et sa copine Flore. Ils étaient ensemble car Wellan avait été très intelligent, il a d’abord accompagné chez Flore pour voir si tout était clean mais bien sur les corps des parents les dissuadèrent, ensuite chez Scott, même problème aussi, Wellan a eu le même problème avec ses parents. C’est à ce moment là que Wellan a commencé à comprendre qu’il n’y avait que moi qui aurait pu faire cela, ses soupçons avaient commencé la veille quand j’ai tué plus de cinquante zombies à moi tout seul sans avoir une égratignure visible, je n’avais même pas fermé les yeux lorsqu’on avait installé le camp,   j’étais absent lors du départ, et le plus louche était pour lui que j’ai survécu lorsque j’étais un appât. Et je crois que son dernier soupçon fut que c’est moi qui est ramené tout le monde vers les autres.

Quand il m’aperçut Wellan vit rouge et me mis un coup de batte dans les cotes, bien entendu ils ont été pété en mille morceaux, mais je ne ressentis qu’un léger picotement, comme quand on se faisait piquer par une aiguille supportable mais gênant, c’est assez bizarre car quand les zombies me mordent je ne ressens rien mais quand on me frappe ou quand un homme me blesse, c’est comme si le virus qui m’a modifié ne me protège pas autant que quand un autre contaminé m’attaque. Je pense que c’est l’un des effets du virus, il ressent et se communique entre eux et protège l’infecté contre des actions belliqueuses, mais cela n’est pas mon travail de comprendre les phénomènes, n’est ce pas doc? Non,  je ne veux pas de vos théories… Il me laissa par terre, tout le monde fut choqué par son geste. Moi, je me remis debout sans aucune difficulté, mais avec de léger picotement.

«  Ne vous en faites pas, il va bien! Il n’est même plus humain, c’est l’une de ses choses qui nous bouffent, n’ayez aucune pitié car il a tué vos parents sans aucun scrupule, j’en suis sur. Sinon comment aurait il pu survivre à l’attaque des zombies au centre commerciale seul face à des dizaines de ses monstres. Comment aurait-il pu tenir toute une nuit de garde alors que tout le monde était éreinté par les combats de la journée ? Vous voulez une autre preuve je vais vous la montrer. »

Il prit le couteau que je lui avais donné au tout début et il me le planta dans le bras droit, le faisant tourner doucement et cruellement. Aucun son ne sortit de ma bouche, je me contentai de le regarder avec indifférence, mais lui me regarda avec un mépris total. Il retira la lame de mon bras et une minute plus tard la plaie se referma.

Après avoir vu ce phénomène, tout le monde fut convaincu que j’étais un monstre et le coup fatal fut porté par Victoria qui leur dévoila ce que je lui avais dit le matin même. On m’attacha sans cérémonie et sans aucune gentillesse, ils essayaient de me faire mal mais cela échoua. Quatre hommes devaient me surveiller et me tuer en cas où je tenterai de fuir ou de mordre quelqu’un, ils n’avaient pas le courage de me tuer. Le groupe était composé de dix personnes, à ce moment là… Mais pour aujourd’hui j’ai finis je vous raconterez la suite demain. »